Irvi, qui es-tu ?

D’abord l’art et l’archéologie, les arts plastiques, la communication.
L’écriture, le voyage et la mer ont fait le reste, la terre de Bretagne a scellé le tout.

Mon énergie est maritime, portée par le granit, les tempêtes et les lumières d’ici… S’inspire de poésie contemporaine, de musiques, des pays du Nord, de rencontres, de mots et d’images, choses vues / choses perçues…

La mer, l’exil et la mémoire sont les fils conducteurs de mon travail :

La mer et ses îles, ses phares, ses lointains et ses humains, ses êtres incertains.
L’exil, parce que chacune, chacun, de nous porte en elle, en lui, un, des, exils, et qu’aucun exil ne ressemble à un autre.
La mémoire, intime et collective, les mémoires anciennes, parce qu’elles sont le lieu de nos vies, et des puissants secrets qui nous portent.

En matière première, le quotidien. Porter attention aux traces imperceptibles, aux chaos et aux événements de la vie, pour consigner les faits comme dans un registre de veille. Créer pour m’associer au voyage, placer un signe, tracer mon passage, ouvrir une voie vers des fragments de très anciennes mémoires collectives, ramenés à la conscience par le mouvement des marées…

Je découpe, je colle, j’écris, je typographie, je dessine…

……………………………

dans des carnets
au dos d’une enveloppe
sur un revers de journal
en marge d’un compte-rendu de réunion
sur un bout de table
dans un coin de train
à la va-vite des fois
à l’aveuglette la nuit
parfois au café
en attendant
dans le feu de l’action
pour me souvenir
pour ne pas oublier
pour dire

………………………………….

Bouts de papier de ci de là, magazines, articles de journaux, enveloppes de thé, photos, cartes, plans, tickets de trains, petits riens, tout est matière à. Quasi exclusivement des matériaux de récupération,  deuxième vie des vieux livres, magazines, photos, papiers…

Aux collages s’intègrent l’aquarelle, le croquis sur le vif, la poésie, en grand formats ou dans les pages de mes carnets de vie, de route et de mémoire.

Mes recherches s’orientent de plus en plus vers la typographie au plomb, la création de livres d’artistes et la micro-édition.

………………………………….

Les yeux fermés,
écouter le vent courir la lande
rester la nuit à regarder tourner le phare
et surtout

Ne jamais désespérer. Faire infuser davantage » (Henri Michaux)

trépassés.jpg

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s